Ils ont fait de toi la créature de leurs cauchemars,
Pour avoir eut la foi en de vieilles histoires,
Ils ont sorti leurs armes de leurs vieilles armoires,
Sans chercher à savoir ce qu'il y avait dans ton regard.
Fuyant les battues à travers la campagne,
Tu n'avais qu'un but sauver ta compagne.
Ils n'ont vu en toi qu'un loup cruel et froid,
Tu n'as pas eut le choix, ils ont fondu sur toi.
Compagnon d'infortune, ami de pleine lune,
Pardonnes à tout ces fous, d'avoir tué le loup !!...
Car un jour ils regretteront d'avoir été si cons !!...

Cheyenne.

J'croyais l'avoir trouvé, mais je me suis trompée.

J'croyais que c'était lui qui partagerait ma vie.

Le coeur au bord des larmes, je dépose les armes.

De l'avoir trop aimé, je suis désemparée.

De l'avoir trop chérit, je suis anéantie.

Il a brisé le charme, a mutilé mon âme.

Depuis, mon existence n'est qu'horrible souffrance.

Cheyenne.

J'espère toujours en vain le rencontrer demain,

Il doit venir de loin, sûrement être en chemin.

Je sais qu'il est par là, je lui parle tout bas.

J'espère qu'il m'entendra, que ça le mènera à moi.

Et lorsque nous nous verrons, il me criera son nom.

Et me dira pardon d'avoir été si long.

Et lui dirai ça va, maintenant c'est bon !!

Cheyenne.

Ange ou démon ?...
Saurais-je un jour mon nom !

Amour ou haine ?...
Saurais-je un jour qui m'entraîne !
Toujours plus vers le fond ;
Toujours plus vers l'extrême.

Rires ou pleurs ?...
Verrais-je un jour le bonheur !

Joie ou déprime ?...
Sortirais-je un jour de l'abîme !
Pour voir enfin mon heure,
Pouvoir virvre l'ultime.

Me dire c'est pour de bon,
Redire c'est toi que j'aime,
Réunir nos deux coeurs,
Redevenir caline et vivre à l'unisson dans la lumière divine !...

Cheyenne.

Il est venu me dire adieu,
Des larmes ont coulé de mes yeux ;
Il m'a fallut rester de glace,
Pour ne pas m'effondrer sur place.
J'ai attendu qu'il soit parti,
Suis écroulée sur le tapis ;
Il s'est échappé de mon corps,
Celle qui était mon âme sœur,
Et ne me laisse qu'en souvenir,
Une histoire qui m'a fait souffrir.
Une porte vient de se fermer.
Avec elle un espoir nouveau est né !
Car j'espère bien le rencontrer,
Celui qui saura me donner,
Ce que je veux, ce qu'il me faut,
Un amour vrai, un amour beau.
En attendant qu'il se déclare,
Je suis remplie de désespoir,
Car il n'y a sur cette terre,
Que des choses qui me désespèrent.
Le rencontrerais-je un jour,
Cet amour qu'on dit : pour toujours ?

Cheyenne.