• Qui m'aurait dit qu'un jour,
    Je bafouerais l'amour,
    Et que tout mes principes,
    Disparaîtraient ainsi,
    Que même ma fierté,
    Prendrait la liberté,
    De fondre et s'effacer,
    Me laissant là, frustrée,
    Depuis l'été dernier,
    Où je fut crucifiée ;
    Attendant, comdamnée,
    Le jugement dernier !...

    Cheyenne.


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  • J'ai ramassé un loup blessé,
    Et me suis occupée de lui.
    Je l'ai soigné et adoré ;
    Il a guéri et est parti !...

    Il vient me voir de temps en temps,
    Quand il a mal, un court instant.
    C'est un solitaire vieillissant,
    Qui a gardé un coeur d'enfant.

    Il ne sait rien du genre humain,
    S'approche quand ils tendent leurs mains.
    Se fait torturé, abusé, bafoué, calomnié.
    Il n'a rien compris à la vie,
    Ni de ces gens qui vivent ici ;

    Se réfugit dans ma tannière,
    Pour y trouver de la lumière,
    De la chaleur, du réconfort,
    Un peu d'amour et de douceur ;

    Ne connais rien de mes blessures,
    De ma vie et son usure.
    Puis il repart les yeux hagards,
    Se rejetter dans la bagarre ;
    Me jettant un dernier regard,
    Mais sans l'espoir de se revoir !...

    Si un jour je le retrouvais,
    Près d'une route, d'une forêt,
    A terre, je le ramasserais,
    Le porterais dans mon gilet,
    Le ramènerais dans ma maison,
    Où il y trouvait l'affection.

    Et garderais comme un secret, ce loup,
    Pour qui j'ai perdu la raison, je l'avoue,
    Et m'a fait basculer au fond !...

    Cheyenne.


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  • Ils n'ont pas su te dire que je t'aimais.
    D'un amour sûr, d'un amour vrai.
    Tu as écouté leurs paroles, comme si tu étais à l'école,
    Tu as retenu leurs leçons, tu en as perdu la raison.

    Ils ont bien profité de toi, m'ont arraché ma seule joie.
    Faut se méfier des gens qui disent, que demain ce sera Venise ;
    Tu aurais dû être prudent et te fier à tes sentiments.
    T'avais ma vie entre tes mains, tu l'as brisée, comme ça, pour rien !...

    Ton amour n'était pas si grand, ou tu s'rais là, à cet instant.
    Fallait y croire, avoir l'espoir, de n'voir que nous et notre histoire.
    T'as préféré les médisances, de tes amis, tes connaissances.
    Aujourd'hui, il ne me reste rien, que des jours sans lendemains.

    Car ma souffrance n'a pas de sens, et me laisse un vide immense !...

    Cheyenne.

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  • Cruelle est la vie,
    La mienne est ainsi ;
    Pourquoi se demander,
    A quoi sert de s'aimer,
    Si c'est pour partager,
    Ce que vous chérissez.
    Ne pas s'entrelacer,
    Au moment du coucher.
    Et vivre séparés,
    Sans pouvoir s'embrasser ;
    Laissant le temps passer,
    Regrettant la journée,
    Où le coeur endiablé,
    On s'était rencontrés.

    Cheyenne.


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  • Un seul être vous manque et tout est dépeuplé,
    Cette phrase prend tout son sens quand vous en êtes le pilier.
    Victime de sentiments, qui nous ont tous fait chavirer.
    En se laissant berner par ses tendres baisers.
    Dur tribu à payer pour avoir crut au verbe aimer.
    Se voir crucifiée et le cœur transpercé,
                          
    Etre désespérée au point de n'plus imaginer,
    Pouvoir vivre demain, seule, abandonnée,
    Ne plus tenir sa main, pour continuer,
    Poursuivre le chemin qui vient de s'effondrer.
    plus tenir debout quant tous s'écroule autour de vous,
    Remémorer le jour où l'on s'est dit c'est pour toujours,
    Et le cœur plein de rancœur, ne plus croire au bonheur.

    Cheyenne.


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