J'aimerais être loin,
    parcourir les chemins, partir toujours plus loin,
    faire avec toi les plus beaux voyages.
    Sans jamais s'arrêter, ni se retourner.
    Tenir ta main, sans nul autre bagage.

    Rester avec toi pour l'éternité,
    te caresser, t'embrasser,
    te faire l'amour jusqu'au lever du jour.
    Sans repos et chaque minute recommencer,
    te serrer si fort contre moi pour que nos
    deux corps n'en fassent plus qu'un.
    Ne plus te lâcher, comme t'emprisonner,
    s'entrelacer pour ne plus se quitter,
    m'endormir à tes côtés, pour ne plus m'éveiller.
    Mais hélas, je ne peux que penser, imaginer.
    Tout ce dont je rêve depuis fort longtemps,

    S'efface lorsque je me vois seule,
    j'ai beau regarder, personne, tu n'es pas là.
    Seule ton image me hante et pour ne pas te perdre,
    je referme les yeux et tu réapparais,

    Les mêmes songes, les mêmes désirs,
    les mêmes envies me rongent et grandissent,  
    oui je te veux et lorsque je t'aurais,
    je te crierais mon amour et te dirais,
    à quel point tu me manques et surtout que je T'AIME.

                                                       Cheyenne.

    Si je n'étais pas née,
    j'comptrais pas les années ;
    je ne serais pas là,
    au diable tous les tracas.

    Mais hélas, je suis arrivée,
    et il me faut trimer ;
    dans ce monde là !
    les gens sont si ingrats.

    J'aurais été si fière,
    de ne pas naître hier.
    mais voilà qu'aujourd'hui,
    je suis là, c'est l'ennui ;

    A quoi sert de rêver ?
    sinon à s'évader!
    et je compte les années,
    voilà ma destinée !....

                                 Cheyenne.

  Quelques minutes ont suffi,
   pour bouleverser une vie.
   Quelques mois ont suivi, 
   me boulversant ainsi.

          Ensuite, la réalité,

   Il a fallut attendre,
   Il a fallut se rendre.

          Ensuite, la vérité,
   J'aurais voulu l'éviter,
   J'aurais voulu l'arrêter,
   mais je n'ai pu l'empêcher.
   c'est un empoisonement,
   Il dure depuis six ans,
   il me ronges les sangs,
   il m'entraine doucement.
   Je suis là dans l'enfer,
   sans rien pouvoir faire.

          ainsi va, ainsi vient, ma vie, MON DESTIN !...

                                                   Cheyenne.

Que de mots, dans ma tête, 
que d'amour dans mon coeur.

Je ne trouve pas de mots, pour décrire mon bonheur,
ils sont là dans ma tête, mais ils restent un peu bêtes.

Je voudrais tellement vous dire de choses ;
l'amour que je vous porte est si grand, que je n'ose.

Comment vous décrire, tout ce que je ressens.
j'ai beau les rechercher, mais ils restent absents.

Ces mots que je pense, mais qui jamais ne sortent,
m'empêchent de vous décrire, tout ce que mon coeur porte.

Cet amour est si grand,
que même l'océan, paraît insignifiant.

Mes Chers Parents, je vous aime,
Et vous dédie ce poème.

Cheyenne.