• Tu as trop fait joujou en face de ma tannière,
    Tu t'es joué de moi et de mes sentiments sincères ;
    Tu me criais je t'aime, en me laissant derrière ;
    Apparaissant un jour au bord de la lisière,
    Me remplissais d'espoir, en voyant ta lumière,
    Disparaissant toujours dans un vent de poussière,
    Me laissant seule et toujours prisonnière,
    Rejettant mon amour dans l'antre de l'enfer,
    Me jettant corps et âme aux bras de lucifer,
    Ma vie s'est arrêtée et toi t'as laissé faire.
    J'n'ai été qu'une offrande aux jean de cette terre !!!!...

    Cheyenne.

    votre commentaire
  • Qui m'aurait dit qu'un jour,
    Je bafouerais l'amour,
    Et que tout mes principes,
    Disparaîtraient ainsi,
    Que même ma fierté,
    Prendrait la liberté,
    De fondre et s'effacer,
    Me laissant là, frustrée,
    Depuis l'été dernier,
    Où je fut crucifiée ;
    Attendant, comdamnée,
    Le jugement dernier !...

    Cheyenne.


    votre commentaire
  • J'ai ramassé un loup blessé,
    Et me suis occupée de lui.
    Je l'ai soigné et adoré ;
    Il a guéri et est parti !...

    Il vient me voir de temps en temps,
    Quand il a mal, un court instant.
    C'est un solitaire vieillissant,
    Qui a gardé un coeur d'enfant.

    Il ne sait rien du genre humain,
    S'approche quand ils tendent leurs mains.
    Se fait torturé, abusé, bafoué, calomnié.
    Il n'a rien compris à la vie,
    Ni de ces gens qui vivent ici ;

    Se réfugit dans ma tannière,
    Pour y trouver de la lumière,
    De la chaleur, du réconfort,
    Un peu d'amour et de douceur ;

    Ne connais rien de mes blessures,
    De ma vie et son usure.
    Puis il repart les yeux hagards,
    Se rejetter dans la bagarre ;
    Me jettant un dernier regard,
    Mais sans l'espoir de se revoir !...

    Si un jour je le retrouvais,
    Près d'une route, d'une forêt,
    A terre, je le ramasserais,
    Le porterais dans mon gilet,
    Le ramènerais dans ma maison,
    Où il y trouvait l'affection.

    Et garderais comme un secret, ce loup,
    Pour qui j'ai perdu la raison, je l'avoue,
    Et m'a fait basculer au fond !...

    Cheyenne.


    1 commentaire

  • Ils n'ont pas su te dire que je t'aimais.
    D'un amour sûr, d'un amour vrai.
    Tu as écouté leurs paroles, comme si tu étais à l'école,
    Tu as retenu leurs leçons, tu en as perdu la raison.

    Ils ont bien profité de toi, m'ont arraché ma seule joie.
    Faut se méfier des gens qui disent, que demain ce sera Venise ;
    Tu aurais dû être prudent et te fier à tes sentiments.
    T'avais ma vie entre tes mains, tu l'as brisée, comme ça, pour rien !...

    Ton amour n'était pas si grand, ou tu s'rais là, à cet instant.
    Fallait y croire, avoir l'espoir, de n'voir que nous et notre histoire.
    T'as préféré les médisances, de tes amis, tes connaissances.
    Aujourd'hui, il ne me reste rien, que des jours sans lendemains.

    Car ma souffrance n'a pas de sens, et me laisse un vide immense !...

    Cheyenne.

    votre commentaire


  • Ma vie n'a plus de sens, du moins en ton absence,
    Mon corps n'a plus d'essence, ici, sans ta présence,
    Je suis dans la pénombre et toi dans l'autre monde,
    Ma douleur est profonde et son odeur immonde,

    Que faire du lendemain, quand il ne reste rien,
    Qu'attendre du genre humain, qu'il vous tende la main ?
    Pourquoi se demander, à quoi sert de rester,
    Si c'est pour regarder, ce que l'humanité,

    Est prête à nous offrir, voir des gens souffrir,
    Entendre leurs soupirs, les regarder mourir...
    Mais je me dois de vivre, NON !... je dois survivre !...

    Je ne suis qu'une effluve, glissant parmi les dunes,
    Errant telle une plume, dans un rayon de lune...
    Et il me faut attendre, regarder mon passé,
    Apprendre à oublier tout ce qui m'a blessé,

    Entrevoir un espoir, une infime lueur,
    Qui surgirait du noir, apportant sa couleur,
    Et voir enfin le jour où l'homme aura changé,
    Se dire c'est pour toujours, enfin il sait : aimer !...
    Par une histoire d'amour, il sera gouverné ;

    Voilà pourquoi Ami, je me dois de rester,
    Pour voir ce jour bénit lorsqu'il va arriver,
    Même si je n'ai plus rien, je reste avec les miens,
    Les soulageant sans fin en impposant mes mains ;
    Et t'attendant en vain, ici est mon destin !...

    Cheyenne.


    votre commentaire